Retour au village

La tête pleine encore des fureurs de la ville, je suis descendu du train au milieu de la forêt à la fin du jour
Là tout était silence et attente immobile.
Je me suis mis en marche, escorté de grands arbres solennels et bienveillants.
Une lune souveraine m’a accompagné.
la fraîcheur du soir me caressait le front.
Un parfum de pins et de chèvrefeuille envoutait la nuit.
Le souffle paisible de la forêt ralentit mes pas
Un ruisseau annonça mon passage.
La terre et le ciel réunis dans la nuit m’acceptaient.
paix et reconnaissance habitaient le silence.


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