Il est des arbres, comme moi fatigués, qui écrivent de leurs branches sur le ciel gris, une histoire mystérieuse, pleine de souffrances et de joies dans le silence de l’hiver,
une histoire qu’ils abandonnent au vol triste et lent des feuilles mortes
Mes yeux se portent alors vers l’horizon jusqu’au fond de moi-même.
Irai-je jusque-là ?
La forêt s’étend plus loin que mon regard
immense, sombre, silencieuse, immobile.
Mon Dieu, Quelle indifférence!
Il me faut donc me contenter de moi seul ?
Quoi ? Plus de plaisirs, de disputes puériles ?
Plus de bruit, plus d’agitation aveugle?
Un battement d’ailes précipité quelque part me répond :
oui………. il te faudra aller jusque-là.