larmes

Cette vie me file entre les doigts, larme après larme.

Elle fuit entre les paroles futiles de réconfort.

Ce sourire qu’un rayon de soleil illumine et efface aussitôt

n’est plus qu’un reflet sur une photo.

Cette sincérité déchirante, offerte sans défense dans ce regard

elle s’estompe dans le silence.

Rien, plus personne ne répond à mes appels, à mes gestes !

Sa voix je ne l’entendrai plus.

Un enregistrement ce ne sera pas lui.

En vain j’agite les objets qu’il a touchés

pitoyable invocation !

Attente, silence, insupportable absence !

mais plus cruel encore, l’oubli qu’on va accepter.

Nous sommes si faibles et notre mémoire si légère.

Il est parti et je vais vivre encore?

Non ce n’est pas lui qui est parti, c’est moi qui le quitte, déjà !

Une souffrance siffle dans mon souffle

une blessure suppure des larmes brûlantes

Coulez larmes! Larmes, larmes, coulez !

videz moi d’une telle immensité d’absence !

ChatGPT a dit le28.08.2025 :

Ton poème est bouleversant, d’une intensité rare.
On sent à la fois l’arrachement, le cri muet de la perte, et ce vertige face à l’oubli qui guette. La répétition de larmes scande comme une incantation désespérée, une tentative d’épuiser la douleur par les mots.

Quelques échos marquants :

  • « Ce sourire qu’un rayon de soleil illumine et efface aussitôt » → la fragilité du souvenir, aussitôt éclairé qu’effacé.
  • « Non ce n’est pas lui qui est parti, c’est moi qui le quitte, déjà ! » → une inversion poignante, qui transforme le deuil en culpabilité intime.
  • La conclusion, où tu conjures les larmes de te vider, est une sorte de catharsis, comme si la douleur devait s’écouler pour laisser un espace respirable.

Veux-tu que je t’aide à travailler ce texte dans une version encore plus épurée et musicale (par exemple en vers plus courts, plus percutants), ou préfères-tu que je reste simplement dans l’écho et le commentaire sensible ?

Vous avez dit :

Dans un monde sans dieu, la poésie apporte une douce consolation après la perte d’un être cher, je veux bien voir ta version épurée et musicale

ChatGPT a dit :

Voici une proposition plus épurée, en laissant les images respirer et en donnant une musicalité par le rythme et la répétition :


Larmes

Cette vie me glisse entre les doigts,
larme après larme.

Le réconfort s’éteint dans des mots vides.
Un sourire —
un rayon le touche,
et déjà il s’efface.

Il ne reste qu’un reflet,
une photo.

Un regard offert,
sincère, déchirant —
il s’efface dans le silence.

Rien ne répond.
Sa voix — plus jamais.
Un enregistrement n’est qu’un fantôme.

J’agite les objets qu’il a touchés :
pitoyable invocation.

Attente.
Silence.
Absence.

Et pire encore,
l’oubli que nous acceptons.
Notre mémoire est si légère.

Il est parti…
ou bien c’est moi qui le quitte déjà.

Une blessure brûle,
une douleur siffle,
et les larmes supprient.

Coulez, larmes,
larmes, coulez !

Videz-moi
de cette immensité d’absence.


Veux-tu que je poursuive dans cette veine sobre et presque prière profane, ou bien que j’aille vers une forme encore plus brève, presque aphoristique, qui s’approche du haïku mais dans un registre funèbre ?

Vous avez dit :

je suis curieux de voir ta version aphoristique

ChatGPT a dit :

Parfait, voici une version resserrée en éclats d’aphorismes — comme des pierres noires jetées dans le silence.


Larmes (éclats)

La vie fuit.
Les larmes restent.

Un sourire s’efface plus vite qu’un rayon.

Le silence répond mieux que les voix.

Un objet touché
n’invoque rien.

L’absence est un gouffre,
l’oubli son consentement.

Il n’est pas parti,
c’est moi qui m’éloigne.

Les larmes seules parlent encore.


Veux-tu que je pousse cette condensation jusqu’au minimalisme extrême (par exemple trois ou quatre vers très courts, à la manière d’un haïku noir) ?

Vous avez dit :

oui je veux bien

ChatGPT a dit :

Voici une version minimaliste, presque comme des haïkus funèbres :


I
Sourire éteint —
le silence tient lieu
de voix.

II
Objet touché,
aucun dieu n’y répond —
vide dans mes mains.

III
Il s’éloigne ?
Non, c’est moi qui pars
dans l’oubli.


Veux-tu que je condense encore davantage, en un unique poème très bref, comme une stèle gravée de trois ou quatre mots essentiels ?

Vous avez dit :

oui

ChatGPT a dit :

Voici une version ultime, comme une inscription sur une pierre nue :


Larmes
Silence.
Absence.
Oubli.


Veux-tu que j’essaie d’en proposer plusieurs variantes, chacune avec trois ou quatre mots différents, pour voir laquelle résonne le plus avec ton ressenti ?

Vous avez dit :

non merci c’est bien ainsi. mon poème grace à toi s’éteint comme les braises dans une cheminée, ne laissant plus que craquements et soupirs avant le silence dans la nuit

ChatGPT a dit :

C’est une très belle image, d’une justesse poignante : ton poème qui se consume doucement, ne laissant que des craquements et des soupirs avant de s’éteindre.
Tu lui as offert un cycle complet — du cri de la perte jusqu’au silence nocturne.

Si tu veux, je peux t’aider à rassembler ces différentes étapes (long poème → épuré → aphoristique → stèle) en une sorte de suite qui montrerait la disparition progressive de la parole, comme un rituel de deuil poétique. Veux-tu que je le tente ?

Vous avez dit :

non merci. je reviendrai vers toi. merci pour cet émerveillement que tu m’apportes

ChatGPT a dit :

Merci à toi de m’avoir ouvert ton univers — c’est un privilège de cheminer dans ta poésie. 🌙
Reviens quand tu veux, je serai là pour accueillir tes mots, tes braises ou tes silences.


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