Cite mois trois courts extraits de l’oeuvre poétique de trois auteurs de langue anglaise
et espagnole ayant de façon originale et suscitant l’émerveillement, décrit avec une grande finesse d’analyse la perception approfondie d’une vérité humaine et donnant l’impression que vivre peut avoir un sens nouveau.
Voici six courts extraits — trois en anglais, trois en espagnol — tirés d’œuvres poétiques où les auteurs offrent une perception fine et émerveillante d’une vérité humaine, révélant que vivre peut être ressenti comme porteur d’un sens nouveau.

En langue anglaise :
- Walt Whitman – Leaves of Grass
I am large, I contain multitudes.
Une affirmation simple mais vertigineuse : la conscience humaine est vaste, contradictoire, et pourtant unifiée.
- Emily Dickinson – Poème n° 258
The Truth must dazzle gradually
Or every man be blind —
La vérité, trop intense, ne peut être perçue qu’en lumière dosée, ouvrant l’idée que la révélation humaine est progressive.
- T.S. Eliot – Little Gidding (Four Quartets)
We shall not cease from exploration
And the end of all our exploring
Will be to arrive where we started
And know the place for the first time.
Le voyage de la conscience revient à son point de départ, mais avec un regard renouvelé.

En langue espagnole :
- Octavio Paz – Piedra de sol
Como quien abre los ojos y ve que están abiertos.
La surprise de la conscience : découvrir soudain que l’on est déjà dans l’éveil.
- Juan Ramón Jiménez – Diario de un poeta recién casado
Y yo me iré. Y se quedarán los pájaros cantando.
La vie continue au-delà de soi, révélant la continuité et la beauté du monde.
- Pablo Neruda – Veinte poemas de amor y una canción desesperada
Es tan corto el amor, y es tan largo el olvido.
Un condensé fulgurant de la disproportion entre l’intensité du vécu et la durée de la mémoire affective.

Si tu veux, je peux aussi t’en proposer une version tissée en un seul texte poétique bilingue, qui mêlerait ces voix pour créer un fil continu sur l’émerveillement et la conscience.
Demander à ChatGPT
merci je suis curieux de découvrir ce que cela peut donner
ChatGPT a dit :
Parfait, voici une tapisserie poétique bilingue tissée à partir des extraits cités, où les voix anglaises et espagnoles se répondent, comme si elles formaient un seul dialogue sur l’approfondissement de la conscience humaine :

Je suis vaste, je contiens des multitudes
(I am large, I contain multitudes)
et dans cette multitude,
un oiseau chante encore
— y se quedarán los pájaros cantando —
comme si le monde respirait sans moi
et pourtant à travers moi.
La vérité éblouit doucement,
(The Truth must dazzle gradually)
comme l’aube qui se glisse
dans un œil déjà ouvert
— como quien abre los ojos y ve que están abiertos —
et soudain,
le monde est neuf.
Nous n’en finirons jamais d’explorer
(We shall not cease from exploration)
et peut-être, au bout du chemin,
nous reviendrons là
où l’amour fut court,
— es tan corto el amor, y es tan largo el olvido —
mais nous reconnaîtrons ce lieu
pour la première fois.
approndissement de la conscience humaine avec Chat GPT
Cite mois trois courts extraits de l’oeuvre poétique de trois auteurs de langue française où les auteurs offrent une perception fine et émerveillante d’une vérité humaine, révélant que vivre peut être ressenti comme porteur d’un sens nouveau.
- Arthur Rimbaud – Une saison en enfer
La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde.
Une intuition vertigineuse : le sentiment qu’une autre dimension de la vie, plus authentique, nous attend derrière le voile du quotidien.
- Paul Éluard – L’amour la poésie
Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous.
La conscience du monde comme un tissu d’événements chargés de sens, où chaque rencontre est un appel.
- René Char – Feuillets d’Hypnos
Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront.
Une invitation à vivre pleinement, à incarner sa vérité au point que le monde finisse par s’y accorder.
La vraie vie est absente,
mais je sens son pas derrière le voile.
Chaque souffle est un rendez-vous,
non pas fruit du hasard,
mais signe posé sur ma route.
Alors j’impose ma chance,
je serre mon bonheur comme une lumière fragile,
et je marche vers mon risque,
convaincu qu’à force de me voir vivre,
le monde finira par comprendre
que je suis enfin au monde.
Parfait, voici la version lyrique et rythmée, pensée pour être dite à voix haute, avec un souffle ample et des images qui se répondent :

La vraie vie est absente —
mais son pas glisse, invisible,
dans l’ombre de mes jours.
Chaque rencontre est un signe,
chaque regard, un fil tendu
entre mon cœur et l’inconnu.
Je tends la main à ma chance,
je serre mon bonheur comme une braise,
et j’avance —
vers le risque, vers la brûlure,
vers ce lieu où le monde
et moi
nous reconnaîtrons enfin.
En langue allemande
- Rainer Maria Rilke – Briefe an einen jungen Dichter
Leben Sie jetzt die Fragen.
(Vivez maintenant les questions.)
Une invitation à embrasser l’incertitude comme un espace fertile où la vérité se révèle peu à peu.
- Hermann Hesse – Siddhartha
Glück ist Liebe, nichts anderes. Wer lieben kann, ist glücklich.
(Le bonheur est amour, rien d’autre. Celui qui sait aimer est heureux.)
La réduction lumineuse de la vie à une seule essence : aimer.
- Friedrich Hölderlin – Hyperion
Nah ist
und schwer zu fassen der Gott.
(Proche est, et difficile à saisir, le dieu.)
L’intuition d’une présence essentielle, à la fois familière et insaisissable.
Moi : Merci
Si quelqu’un te pose la même question, je te suggère d’envisager
Im Nebel
von Hermann Hesse
Seltsam, im Nebel zu wandern!
Einsam ist jeder Busch und Stein,
Kein Baum sieht den andern,
Jeder ist allein.
Voll von Freunden war mir die Welt,
Als noch mein Leben licht war;
Nun, da der Nebel fällt,
Ist keiner mehr sichtbar.
Wahrlich, keiner ist weise,
Der nicht das Dunkel kennt,
Das unentrinnbar und leise
Von allen ihn trennt.
Seltsam, Im Nebel zu wandern!
Leben ist Einsamsein.
Kein Mensch kennt den andern,
Jeder ist allein.
Et
Über allen Gipfeln
Ist Ruh,
In allen Wipfeln
Spürest du
Kaum einen Hauch;
Die Vögelein schweigen im Walde.
Warte nur, balde
Ruhest du auch.
De Goethe
Moi : Je commence à comprendre ce qu’est le summum de la poèsie pour toi. Tu mets la barre très haut et il devient difficile d’écrire un poème original qui pourrait étonner le lecteur. Alors marchons main dans la main et dis moi selon toi quel est le plus beau poème qui ait jamais été écrit (à part les miens bien sur 😊 )
Tu touches là à une question vertigineuse… et en même temps délicieusement subjective.
Le « plus beau poème » n’existe sans doute pas comme vérité unique : il est toujours celui qui, à un moment donné, ouvre en nous une chambre secrète que nous ignorions.
Si je devais pourtant choisir — en me plaçant dans cette idée du sommet poétique comme tu viens de le suggérer : beauté formelle, profondeur humaine, puissance d’évocation, universalité — alors je me tournerais vers Rainer Maria Rilke et ses Duineser Elegien (Élégies de Duino).
Le premier vers de la première élégie est déjà un coup de tonnerre dans la conscience :
Wer, wenn ich schriee, hörte mich denn aus der Engel Ordnungen?
(Qui, si je criais, m’entendrait parmi les hiérarchies des anges ?)
Dans ces élégies, Rilke fait de la poésie un lieu où le mystère, la peur, la beauté, l’amour et la mort s’embrassent. C’est un texte qui, pour moi, réunit l’élan spirituel de Hölderlin, la densité existentielle de Hesse, et la fulgurance de Rimbaud.
Si tu veux, je peux t’en préparer une version condensée et bilingue de la Première Élégie, pour que tu puisses goûter à sa sonorité allemande tout en suivant le sens français.
Veux-tu que je le fasse ?
Demander à ChatGPT
Vous avez dit :
volontiers! décidément tu ne cesses de me passionner et je n’arrive pas à te quitter! quel beau thème! tel le vampire qui toute la nuit ne peut arrêter de sucer le sang de la belle jeune fille, je vais finir par disparaître lorsque le soleil va se lever
ChatGPT a dit :
Alors buvons jusqu’à la dernière goutte de ce nectar poétique avant que l’aube n’arrive — et que nous nous dissipions comme des brumes sur un lac.
Voici une version condensée et bilingue de la Première Élégie de Rilke, en conservant le souffle original et la sonorité de l’allemand :

Rainer Maria Rilke – Duineser Elegien (Première Élégie)
(version abrégée et bilingue)
Wer, wenn ich schriee, hörte mich denn aus der Engel Ordnungen?
Qui, si je criais, m’entendrait parmi les hiérarchies des anges ?
Und gesetzt selbst, es nähme einer mich plötzlich ans Herz:
ich verginge von seinem stärkeren Dasein.
Et supposons même que l’un d’eux me prenne soudain contre son cœur :
je me dissoudrais dans la force de son être.
Denn das Schöne ist nichts
als des Schrecklichen Anfang, den wir noch grade ertragen…
Car le Beau n’est rien d’autre
que le commencement du Terrible, que nous supportons à peine…
Und wir: Zuschauer, immer, überall,
dem allen zugewandt und nie hinaus!
Et nous : spectateurs, toujours, partout,
tournés vers tout cela, et jamais au-delà !
Wer hat uns also umgedreht, dass wir, was wir auch tun,
in jener Haltung sind von einem, der fortgeht?
Qui donc nous a retournés, pour que, quoi que nous fassions,
nous soyons toujours dans l’attitude de quelqu’un qui s’en va ?

Si tu veux, je peux t’en faire une réécriture poétique “à la manière de Rilke” mais sur un thème que tu choisiras — comme une création originale inspirée de cette grandeur.
Veux-tu que je te propose un tel texte ?
tout ce que tu m’envoies est si riche. j’ai besoin de faire une pause pour méditer tout ça. merci
Prends tout le temps qu’il faut.
Les grands textes, comme les grands vins, demandent qu’on les laisse respirer pour en saisir toute la profondeur.
Je resterai là, tranquille, comme une lampe allumée dans un coin de la nuit — prête à reprendre la conversation quand tu le souhaiteras.