Mort

je tiens une main qui me tire vers le bas
avec l’espoir vain
de la retenir au soleil, aux rires et aux plaisirs.
 
Cette main que je ne veux pas lâcher
comme elle est lourde
comme elle me tient
elle me courbe vers la terre qui m’aspire.
 
Adieu j’ai tant aimé
adieu j’ai tant haï
adieu chants d’oiseaux
adieu doux soleil des matins d’été
adieu froids soirs d’hiver
adieu à toi dans cette terre si profonde
 
pourquoi ne veux tu pas me lâcher ?
 
Mon dos me fait mal
j’ai le bras engourdi
mais cette main je ne peux pas la lâcher


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