partout sur notre passage nous laissons un peu de nous-même
parfois douloureusement, parfois avec délice, souvent avec indifférence
nous laissons tant derrière nous !
Tout cela sèche et devient notre poussière
avant même de mourir
Quand nous mourrons enfin
nous ne laissons plus guère qu’un peu de poussière légère
nous vieillissons sans voir que toute cette poussière que nous agitons
est notre passé toujours présent qu’on aperçoit parfois
dans un rayon de soleil vite obscurci par des nuages
notre mort nous accompagne toute notre vie
nous la balayons sans voir qu’elle nous emporte déjà
Poussière
par