d’une façon ou d’une autre, à un moment ou à un autre, toute vie s’éteint.
La jeunesse aveuglée par une lumière trop vive ne voit que le présent.
la vieillesse qui telle la braise rougeoit encore dans la nuit qui s’avance,
voit au-delà de la vie qui s’éteint, la vie qui recommence.
les rêves de la nuit s’animent encore à la lumière du jour.
dans les profondeurs de la terre, comme la vie est violente !
la lumière, l’aspire.
dans les profondeurs, la nuit, en vain, lui crie :
« souviens-toi ! »
un moment suspendue entre la lumière et la nuit, la vie lui répond :
« plutôt mourir ! »